Soutien à l’agro-écologie

Le projet visait à promouvoir des techniques de culture et d’élevage ayant un impact favorable sur les conditions de vie des petits producteurs et sur l’environnement. Son objectif était de former de petits producteurs de plusieurs provinces aux nouvelles approches écologiques dans les domaines de l’aviculture, du maraîchage et de l’apiculture.

Au cours des trois années du projet, 3’037 petits producteurs (dont 1’430 femmes) ont été formés aux nouvelles techniques de l’agro-écologie. Trois types d’activités furent privilégiés : l’aviculture, le maraîchage et l’apiculture. A cela se sont ajouté la production de savons, comme activité génératrice de revenus, et l’amélioration de la pisciculture. C’est l’aviculture qui s’est révélé l’activité la plus lucrative : elle a permis aux producteurs d’augmenter leurs revenus de 80%. La réussite du projet réside également dans son approche intégrée qui consiste, par exemple, à utiliser les rejets de l’aviculture et de la pisciculture comme engrais pour le maraîchage et de privilégier les produits locaux pour alimenter les volailles.

L’Association Centre Ecologique Albert Schweizer du Burkina Faso (CEAS – Burkina) est une ONG locale apparentée au CEAS, dont le siège est à Neuchâtel (Suisse). Elle s’efforce de combiner écologie et économie en développant des technologies à faible impact environnemental.

3'037
producteurs

Type

Développement communautaire / Environnement / Éducation

Durée

Janvier 2011 - décembre 2013

Lieu

Burkina Faso

Avec qui

Centre Ecologique Albert Schweizer (CEAS)

Site internet

www.ceas.ch

 

Burkina Faso

Population
19,1 millions (2017)

Revenu par habitant
590 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
40 % (2014)

Taux d'alphabétisation
35 % (2016)

Indice de développement humain
183e pas sur 189 (2018)

À la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, le Burkina Faso a élu démocratiquement, en novembre 2015, son premier président civil depuis l’indépendance du pays. La nouvelle stabilité politique, ainsi que des réformes fiscales et budgétaires, ont entraîné une amélioration des finances publiques du pays ; il reste toutefois parmi les plus pauvres du monde. Des efforts et des investissements soutenus ont généré des tendances de développement humain positives, même si l’accès aux services de base reste un sujet d’inquiétude important, du fait de l’insuffisance du développement des services communautaires. Malgré les progrès du taux de scolarisation brut au niveau primaire, le Burkina Faso affiche l’un des taux d’alphabétisation les plus faibles du monde. L’accès à l’enseignement secondaire reste faible (13 %), tout comme la qualité du système.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.