Le projet de trois ans visait à améliorer la santé et les moyens de subsistance de quatre communautés défavorisées, du district de Massinga, grâce à un accès à de l’eau de boisson saine, à des installations sanitaires et à une nutrition améliorée. Plus concrètement, dans chaque communauté, un puit a été foré et muni d’une pompe manuelle et un comité de l’eau, composé de 23 personnes, élu. Les membres du comité ont été formés à entretenir et à réparer la pompe, à l’hygiène et l’assainissement et aux techniques agricoles améliorées. Au total, 443 latrines ont été construites ou réparées. Dans chaque école, des blocs sanitaires ont été construits avec des salles dédiés à l’hygiène féminine et des postes de lavage de mains. Des jardins communautaires munis de systèmes d’irrigation goute à goute ont été établis et des cours sur les techniques agricoles intégrés au programme scolaire. Les femmes ont également été formées aux techniques agricoles innovantes, les mettant en pratique à leurs domiciles. Ceci les a permis d'améliorer leur sécurité alimentaire et d’avoir une source de revenus grâce à la vente du surplus des récoltes.
Water Underground est une organisation américaine à but non lucratif qui vise à améliorer les vies des communautés rurales défavorisées, au Mozambique, grâce à un accès à l’eau, l’assainissement, les innovations agricoles, l’éducation et à l’apprentissage de nouvelles compétences.
Actualités
Water Underground
Population
30 millions (2017)
Revenu par habitant
420 USD/an (2017)
Taux de pauvreté *
46 % (2014)
Taux d'alphabétisation
43 % (2016)
Indice de développement humain
180e pays sur 189
L’activité économique du Mozambique a été touchée par la chute des prix des matières premières, de mauvaises conditions météo et les effets persistants de la crise de la dette cachée de 2016. Malgré une croissance rapide et une réduction de la pauvreté au lendemain de la guerre civile, le rythme de la réduction de la pauvreté a considérablement ralenti depuis 2003. La pauvreté se concentre dans les régions rurales et au sein des foyers illettrés dont le chef de famille est une femme. La sécurité alimentaire pose des problèmes considérables, 80 % de la population étant dans l’incapacité de se permettre le coût d’un régime adéquat et 42 % des enfants de moins de cinq ans souffrant de retard de croissance, notamment dans les zones rurales. Le paludisme reste la cause de décès la plus fréquente dans le pays, responsable de 35 % de la mortalité infantile et de 29 % de la mortalité dans la population générale. La prévalence du VIH poursuit une tendance à la baisse et se stabilise à 11 % chez les adultes. Le Mozambique affiche l’une des consommations d’eau les plus faibles du monde, malgré la présence de diverses sources d’eau.
Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)
*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.