Restauration des forêts et moyens de subsistance durables

Le projet vise à permettre à 1 000 personnes de la communauté Gamo qui vivent près du lac Chamo et du lac Abaya de reconstituer la forêt locale et de développer des moyens de subsistance durables. Plus précisément, il réduira la pression sur les forêts existantes et restaurera les forêts communales dégradées en introduisant une gestion forestière dirigée par la communauté et une plantation d'arbres axée sur les résultats. Les pratiques agroforestières de 1 000 personnes seront améliorées grâce à l'introduction ou à l'ajout d'un mélange d'espèces d'arbres, de variétés fruitières améliorées et d'herbe fourragère sur leurs terres. Les revenus et la nutrition de 200 ménages seront augmentés et améliorés grâce à un soutien à la production commerciale de fruits, à l'apiculture et au développement du fourrage à base d'arbres. Le projet renforcera également les capacités et les compétences techniques des jeunes de la région en matière de culture de plants d'arbres et de développement de compétences en matière de pépinières grâce à la création d'une pépinière. Les activités communautaires de conservation des sols permettront de réduire l'érosion des sols sur les parcelles agricoles à forte pente et les terres communales. 

 

Fondée en 1989, VITA est une ONG irlandaise de développement international. Sa mission est de s'attaquer à l'insécurité alimentaire des ménages et de créer des moyens de subsistance durables et adaptés au climat grâce à des projets menés par les communautés.


Actualités

Type

Développement communautaire / Environnement

Durée

Janvier 2022 -décembre 2024

Lieu

Lac Chamo et Lac Abaya / Ethiopie

Avec qui

VITA

Site internet

https://vita.ie/

Ethiopie

Population
105 millions (2017)

Revenu par habitant
740 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
23 % (2015)

Taux d'alphabétisation
39 % (2016)

Indice de développement humain
173e pays sur 189 (2018)

L’Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique subsaharienne, et l’un des plus pauvres de la planète. Même si la croissance économique est entravée par une insécurité alimentaire chronique, elle a permis l’émergence de tendances positives en matière de réduction de la pauvreté, dans les zones urbaines comme rurales. Le taux de pauvreté absolu a chuté de 46 % en 1995 à 8,7 % en 2016. Ces 20 dernières années, le taux de scolarisation en primaire a quadruplé, la mortalité infantile a été réduite de moitié et l’accès à l’eau potable a été multiplié par deux. Des progrès ont aussi été réalisés dans la lutte contre le paludisme et le VIH/Sida. Le pays accueille la plus importante population de réfugiés du continent (730 000 réfugiés enregistrés), ce qui fait peser une charge supplémentaire sur des ressources naturelles mises à mal par les chocs climatiques.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.