Rendre autonomes des veuves vulnérables

Le projet a permis de rendre autonomes 559 veuves vulnérables du génocide et 1 204 personnes à leur charge (489 hommes et 715 femmes) dans les districts de Karongi et de Rutsiro, dans la province occidentale du Rwanda, en améliorant leurs moyens de subsistance, leur résilience psychologique, leur sécurité alimentaire et leur accès à une énergie durable. 120 bénéficiaires (22 hommes et 98 femmes) ont reçu des petits prêts de la Banque Uwergo et ont pu démarrer une petite entreprise pour générer des revenus et mieux soutenir leurs familles. Les prêts s'élevaient à 15 071 dollars et seront remboursés, les taux de remboursement de précédents projets étant de 100%. Les femmes ont pu prendre davantage le contrôle de leur vie grâce à un soutien psychologique.  Des thérapies de groupe et individuelles ont été menées, 225 bénéficiaires ayant bénéficié de conseils individuels. Les femmes les plus vulnérables des groupes, principalement des veuves âgées et des personnes touchées par le VIH, ont été formées au jardinage de subsistance et ont reçu des outils et des semences pour les jardins potagers, ainsi que des lampes solaires et des cuisinières propres, améliorant ainsi leur sécurité alimentaire et leur donnant accès à une énergie durable.

The Survivors Fund (SURF) est une organisation caritative britannique fondée en 1997. Elle vise à aider les survivants du génocide et leurs familles à reconstruire leur vie. Pour ce projet, SURF travaillera avec l'organisation locale : AVEGA Gahozo, l'association nationale des veuves du génocide.


Actualités


Testimonials

Le parcours de Béatrice

 Béatrice est une veuve du génocide âgée de 56 ans, originaire du district de Rutsiro, dans la province de l'Ouest. Elle a bénéficié d'une formation complète et d'un développement des compétences, y compris d'une formation à l'entreprenariat dans le cadre du projet dirigé par SURF. Cette formation lui a permis d'acquérir les connaissances et l'expertise nécessaires à la gestion d'une entreprise prospère.

Soutenir des veuves du genocide

Victorine Mukabadende est une veuve du génocide âgée de 66 ans qui a participé au projet de 18 mois visant à améliorer ses moyens de subsistance, sa résilience psychologique et sa sécurité alimentaire.

Un soutien aux veuves du genocide

Thérèse Uzamukunda est une veuve du génocide âgée de 58 ans qui a participé au projet de 18 mois visant à améliorer ses moyens de subsistance, sa résilience psychologique et sa sécurité alimentaire.

Rendre autonomes des veuves vulnérables du génocide

Yamfashije Pauline est l'une des bénéficiaires du programme "Empowering Vulnerable Genocide widows in Karongi and Rutsiro Districts to Alleviate Extreme Poverty" (EVKREP) qui a bénéficié de sa participation au projet.

Rendre des veuves du genocide autonomes

Découvrez l'histoire de Victorine Mukabadenge, une survivante du génocide âgée de 67 ans qui vit dans le secteur de Gihago du district de Rutsiro.

Rendre des veuces du génocide autonomes

Découvrez l'histoire de Donatah Uwamariya, une veuve de 56 ans du secteur de Bwishyura dans le district de Karongi.
559
Veuves

Type

Éducation / Santé / Développement communautaire

Durée

Juillet 2021 - décembre 2022

Lieu

Districts de Karongi et Rutsiro / Rwanda

Avec qui

SURF (Survivors Fund)

Site internet

www.survivors-fund.org.uk

À voir également

Rwanda

Population
12,2 millions (2017)

Revenu par habitant
720 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
39 % (2014)

Taux d'alphabétisation
68 %(2016)

Indice de développement humain
158e pays sur 189 (2018)

Le Rwanda a connu des progrès de développement impressionnants depuis le génocide et la guerre civile de 1994. Le pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté a chuté, passant de 57 % en 2006 à 39 % en 2014. La mortalité infantile a été réduite des deux tiers et la scolarisation primaire est presque totalement généralisée. Pourtant, l’épidémie de VIH/Sida reste prédominante dans le profil de santé du Rwanda, malgré un déclin de la prévalence de maladies comme le tétanos et le paludisme. Même si les taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans se sont améliorés et sont passés de 43 % en 2012 à 37 %, ils restent élevés. Les foyers dont le chef de famille est une femme et les orphelins représentent 36 % de la population.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.