Le projet misait sur l’engagement de la Fondation à préserver l’antilope addax et, plus généralement, à encourager la cohabitation entre les populations et leur environnement naturel. L’objectif était de renforcer la biodiversité avec un accent particulier sur l’addax et d’accroître l’implication des populations locales dans la protection de leur environnement.
La biodiversité unique de cette région saharienne frontière a été conservée grâce à l’implication et à la surveillance des communautés locales. C’est ainsi qu’aucune activité de braconnage n’a été relevée pendant la durée du projet. La population d’addax semblant s’être maintenue à 200 individus ; elle était même en augmentation puisque des empreintes de faons et de jeunes individus ont été observées. La localisation de cette espèce quasi éteinte a été documentée, révélant que les addax peuplent des régions de bons pâturages. Les populations pastorales locales ont directement contribué et bénéficié de la préservation de leur héritage naturel.
Le Sahara Conservation Fund a été fondé en 2004. Sa mission est de s’occuper des risques d’extinction qui frappent la flore et la faune au Sahara et au Sahel. Le projet de conservation de l’addax dans la région de Termit/Tin Toumma, dans le bassin du Niger, est directement en relation avec la recherche d’un équilibre entre le développement social et la préservation de la vie sauvage.
The Sahara Conservation Fund (SCF)
Population
24,2 millions (2020)
Revenu par habitant
1,230 USD/an (2020)
Taux de pauvreté *
42 % (2020)
Taux d'alphabétisation
35 % (2018)
Indice de développement humain
189e pays sur 189 (2018)
Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde. Il est sujet à l’instabilité politique et à des chocs exogènes, notamment les sécheresses, qui entraînent une insécurité alimentaire chronique. Il a l’une des populations en plus forte croissance du monde, avec un taux de croissance annuelle de 3,9 %. Au cours des vingt dernières années, les indicateurs sociaux du Niger se sont sensiblement améliorés. La scolarisation primaire brute a augmenté de 40 % en 2003 à 74 % en 2017. La scolarisation secondaire reste extrêmement faible, à 21 %, soit parmi les trois plus basses du monde. Bien que le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans ait diminué, il reste extrêmement élevé, à 91 pour 1 000, en 2016. La prévalence du VIH/Sida est restée stable à 0,4 %, l’une des plus faibles d’Afrique subsaharienne.
Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)
*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.