Le projet visait à mettre à la portée des populations nomades des connaissances précises et une conscience accrue de la malaria, ainsi que des moyens de prévention et de traitement. Une attention particulière fut accordée aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes, deux groupes spécialement vulnérables en raison de leur immunité incomplète ou réduite.
Le programme a financé la formation de 240 « mères coordinatrices » prêtes à relayer dans leurs villages respectifs l’éducation à la prévention et au traitement de la malaria. Des chefs traditionnels furent également formés, en même temps que du personnel médical conventionnel pour assurer des changements de comportement durables, en coopération avec les services de la santé du district. Des moustiquaires imprégnées d’insecticide (ITNs) furent distribuées, en priorité aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes. Des partenariats furent établis avec des organisations communautaires de la région d’Afar, qui furent encouragées à intégrer la prévention de la malaria aux projets d’activités existants.
L’AMREF (African Medical and Research Foundation) est une organisation internationale africaine dont le siège se trouve à Nairobi depuis 1957, forte de plus de 50 ans d’expérience dans le domaine de la santé et du développement. Sa mission consiste à garantir aux populations les plus vulnérables et marginalisées d’Afrique le droit à la santé.
Population
105 millions (2017)
Revenu par habitant
740 USD/an (2017)
Taux de pauvreté *
23 % (2015)
Taux d'alphabétisation
39 % (2016)
Indice de développement humain
173e pays sur 189 (2018)
L’Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique subsaharienne, et l’un des plus pauvres de la planète. Même si la croissance économique est entravée par une insécurité alimentaire chronique, elle a permis l’émergence de tendances positives en matière de réduction de la pauvreté, dans les zones urbaines comme rurales. Le taux de pauvreté absolu a chuté de 46 % en 1995 à 8,7 % en 2016. Ces 20 dernières années, le taux de scolarisation en primaire a quadruplé, la mortalité infantile a été réduite de moitié et l’accès à l’eau potable a été multiplié par deux. Des progrès ont aussi été réalisés dans la lutte contre le paludisme et le VIH/Sida. Le pays accueille la plus importante population de réfugiés du continent (730 000 réfugiés enregistrés), ce qui fait peser une charge supplémentaire sur des ressources naturelles mises à mal par les chocs climatiques.
Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)
*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.