Réintroduction de l'oryx

Face à l'extinction de l'oryx algazelle à l'état sauvage de la bande sahélo-saharienne, ce projet innovant mené par le Sahara Conservation Fund visait à identifier un lieu et à créer les conditions préalables à la réintroduction réussite de l'oryx algazelle au Tchad. Cette antilope se trouvant en captivité dans plusieurs pays (Emirats Arabes Unis, Sénégal, Maroc), le projet prévoyait de les réintroduire par la suite à partir de ces lignées. Il s’agissait de contribuer, avec tous les acteurs locaux, à préserver l’écosystème du désert, condition essentielle pour le retour de l’antilope.

Après avoir mené des études approfondies sur la meilleure façon et le meilleur endroit pour réintroduire l’oryx, le choix final s’est porté sur la réserve de Ouadi Rimé-Ouadi Achim (80'000 km2) au centre du Tchad qui offre les conditions les plus favorables à une réimplantation de l’antilope à large échelle. Un travail de sensibilisation des fonctionnaires gouvernementaux et de réhabilitation de la réserve a été entrepris grâce au recrutement de nouveaux gardes et à des études détaillées des conditions de vie dans la réserve. Les conditions étant ainsi réunies pour assurer aujourd’hui un équilibre gagnant-gagnant entre les collectivités locales, l’oryx algazelle et la flore et la faune du désert. Les premières réintroductions sauvages étaient prévues à la fin de 2015.

Fondé en 2004, le Sahara Conservation Fund (SCF) a pour mission la préservation de la faune et de la flore du Sahara, dans l’intérêt de tous ses habitants et avec le soutien de tous les acteurs. Il est devenu une référence dans la sauvegarde des espèces du Sahara.

500
Oryx

Type

Environnement

Durée

Septembre 2011 – septembre 2014

Lieu

Tchad

Avec qui

The Sahara Conservation Fund (SCF)

Site internet

www.saharaconservation.org/

Tchad

Population
14,9 millions (2017)

Revenu par habitant
640 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
47 % (2011)

Taux d'alphabétisation
22 % (2016)

Indice de développement humain
186e pays sur 189 (2018)

Le Tchad traverse des périodes d’instabilité et de conflit depuis son indépendance de la France, en 1960. Il fait partie des pays les plus pauvres de la planète, 47 % de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté se concentre principalement dans les régions rurales, où vivent 87 % de la population pauvre du pays. Les indicateurs de santé du Tchad sont parmi les plus faibles d’Afrique subsaharienne, avec 4,6 % du PIB seulement consacré à la santé publique. La mortalité maternelle s’élève à 85 pour 1 000 naissances viables, 76 % des femmes accouchant sans assistance qualifiée. Le taux de scolarisation primaire brut a atteint 100 %, mais le taux d’achèvement est faible, autour de 38 % (2012). Le taux de scolarisation secondaire est l’un des plus faibles du monde, à 23 % (2017).

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.