La Maison de Fati

L’objectif du projet était d’améliorer la prise en charge des victimes du noma, maladie touchant les enfants de 0 à 6 ans et qui, non traitée, est fatale dans 80% des cas. Dans ce but, un centre de soins spécialisés devait être construit pour prendre en charge les enfants avant et après leur traitement, accueillir les équipes chirurgicales spécialisées venues opérer les jeunes patients et former des chirurgiens burkinabés aux techniques opératoires spécifiques.

Le centre a été inauguré en mars 2011, sur un terrain de 1500m2. Il est doté d’un bloc opératoire, de salles de soins et de physiothérapie, d’un cabinet dentaire, d’un laboratoire, d’une infirmerie et de chambres pour les patients et les équipes médicales. Entre mars 2008 et décembre 2010, il a accueilli 17 missions chirurgicales qui ont opéré près de 700 enfants. L’association assure la prise en charge complète des enfants à partir du moment où ils quittent leur famille jusqu’au moment où ils y retournent.

Fondée en 2004, l’association La Maison de Fati recrute, soigne, nourrit et supervise les examens préopératoires et postopératoires d’enfants souffrant du noma.

700
enfants

Type

Santé

Durée

Septembre 2008 - avril 2011

Lieu

Zone de Wayalghin, Ouagadougou / Burkina Faso

Avec qui

La Maison de Fati

Site internet

http://maisondefati.org/

Burkina Faso

Population
19,1 millions (2017)

Revenu par habitant
590 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
40 % (2014)

Taux d'alphabétisation
35 % (2016)

Indice de développement humain
183e pas sur 189 (2018)

À la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, le Burkina Faso a élu démocratiquement, en novembre 2015, son premier président civil depuis l’indépendance du pays. La nouvelle stabilité politique, ainsi que des réformes fiscales et budgétaires, ont entraîné une amélioration des finances publiques du pays ; il reste toutefois parmi les plus pauvres du monde. Des efforts et des investissements soutenus ont généré des tendances de développement humain positives, même si l’accès aux services de base reste un sujet d’inquiétude important, du fait de l’insuffisance du développement des services communautaires. Malgré les progrès du taux de scolarisation brut au niveau primaire, le Burkina Faso affiche l’un des taux d’alphabétisation les plus faibles du monde. L’accès à l’enseignement secondaire reste faible (13 %), tout comme la qualité du système.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.