Gestion de champs communautaires

Le projet visait à accroître les capacités économiques de familles pauvres de trois villages du Ghana (deux au nord, un au sud) en développant des activités génératrices de revenus, afin d’éviter notamment l’émigration des jeunes. Le projet prévoyait le développement de champs communautaires pour la production de cultures vivrières, des séances de formation sur l’analyse de marché et la fourniture de matériel agricole pour renforcer les capacités de production.

Soixante petits producteurs et leurs familles ont directement bénéficié des récoltes et des revenus des champs communautaires. Dans chacun des trois villages un comité de gestion, dirigé par des femmes, a joué un rôle déterminant dans la gestion des ressources. De nouvelles méthodes agrobiologiques ont été introduites : elles ont contribué à augmenter de manière significative les quantités produites ainsi que la biodiversité. Plus de 300 enfants, dépassant l’attente initiale de 120 enfants, ont directement profité d’une nutrition améliorée ; leurs parents ont pu financer leur scolarisation, ce qui a contribué à réduire la migration des enfants vers les zones urbaines.

La Fondation Suisse du Service Social International (FSSSI) est un réseau actif d’intervenants sociaux et de juristes qui œuvrent en faveur d’enfants et de jeunes adultes vulnérables. Son partenaire local est RECFAM, une ONG spécialisée dans le développement communautaire et la lutte contre le trafic des être humains.

60
producteurs

Type

Environnement / Développement communautaire

Durée

Juillet 2012 – juin 2014

Lieu

Ghana

Avec qui

La Fondation Suisse du Service Social International (FSSSI)

Site internet

www.ssiss.ch

Ghana

Population
28,8 millions (2017)

Revenu par habitant
1,880 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
23 % (2017)

Taux d'alphabétisation
71 % (2016)

Indice de développement humain
140e pays sur 189 (2018)

Réputé pour sa stabilité et sa gouvernance démocratique, le Ghana a fait de grands progrès ces 20 dernières années dans la réduction de la pauvreté et de la faim au sein de sa population. La croissance de son économie est supérieure à la moyenne de l’Afrique. Cela se traduit par des améliorations progressives de l’efficacité des institutions publiques. Bien que la scolarisation primaire ait atteint 100 %, la scolarisation secondaire accuse un retard avec 60 % de scolarisation pour les garçons et 47 % pour les filles. La santé varie largement dans le pays où l’on constate de grandes inégalités entre le nord et le sud, ainsi qu’entre les centres urbains, généralement bien desservis, et les régions rurales souvent sans aucun service de santé. De même, l’alimentation en eau et les systèmes d’assainissement restent soumis à de nombreuses difficultés, principalement dues au fait d’avoir été négligés jusque dans les années 1990.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.