L’agrandissement d’une école

L’objectif de ce projet était d’agrandir l’école primaire du village de Séguédin, dans la région de Bazoulé, à l’ouest de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Les trois premières salles de classe ont été construites par la Banque de développement africaine. L’association Vivre avec Bazoulé avait poursuivi le travail en 2008 et 2009, dans le but de faciliter l’accès à l’éducation des enfants de la région et d’ouvrir leur avenir à de nouvelles opportunités.

Deux salles de classes ont été ajoutées à l’école primaire de Séguédin afin de permettre aux élèves d’y terminer leur cursus primaire. Cette extension a porté la capacité d’accueil de l’école de 400 à 500 enfants, chaque classe comptant 85 élèves. Deux nouveaux logements de maîtres ont été construits, l’Etat n’affectant un instituteur à un établissement que s’il peut être logé sur place. Les élèves de l’école se répartissaient également entre garçons et filles, équilibre que le projet visait à maintenir, les filles étant trop souvent déscolarisées précocement, malgré leurs bons résultats.


Fondée en 2005, l’association française Vivre avec Bazoulé soutient le village de Séguédin, dans la région de Bazoulé.

4
bâtiments

Type

Éducation

Durée

Juin 2010 - Mai 2011

Lieu

Burkina Faso

Avec qui

Vivre avec Bazoulé 

Site internet

www.vivre-avec-bazoule.com/

Burkina Faso

Population
19,1 millions (2017)

Revenu par habitant
590 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
40 % (2014)

Taux d'alphabétisation
35 % (2016)

Indice de développement humain
183e pas sur 189 (2018)

À la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, le Burkina Faso a élu démocratiquement, en novembre 2015, son premier président civil depuis l’indépendance du pays. La nouvelle stabilité politique, ainsi que des réformes fiscales et budgétaires, ont entraîné une amélioration des finances publiques du pays ; il reste toutefois parmi les plus pauvres du monde. Des efforts et des investissements soutenus ont généré des tendances de développement humain positives, même si l’accès aux services de base reste un sujet d’inquiétude important, du fait de l’insuffisance du développement des services communautaires. Malgré les progrès du taux de scolarisation brut au niveau primaire, le Burkina Faso affiche l’un des taux d’alphabétisation les plus faibles du monde. L’accès à l’enseignement secondaire reste faible (13 %), tout comme la qualité du système.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.