Réhabiliter un barrage

Le projet avait pour but de réhabiliter le barrage du village de Séméré dans la commune d’Ouaké, au Bénin. La remise en service de ce barrage devait permettre à la population de satisfaire ses besoins en eau et d’améliorer l’économie locale (élevage et maraîchage) tout en contribuant à assurer l’équilibre écologique et climatique de la région.

Le barrage a été remis en service en février 2014. Depuis, le village de Séméré et la population environnante, soit plus de 11'000 personnes, ont accès à l’eau courante pour leurs activités quotidiennes. Le barrage a une capacité de retenue d’eau plus importante qu’initialement prévue, ce qui a permis de quasiment doubler la surface de la zone maraîchère et d’installer quatre nouveaux producteurs (44 au total). Les animaux peuvent aussi s’abreuver normalement sur le pourtour du barrage. L’association a officiellement inauguré le barrage en novembre 2014 en présence du Maire de Ouaké et d’une centaine de villageois. L’ensemble du site est aujourd’hui un lieu de vie agréable, où la population se rencontre, stimulant ainsi la dynamique du village.

Le Cœur de Nouricia est une association française composée de 85 adhérents volontaires à la coopérative Nouricia. Cette dernière est l’une des principales coopératives agricoles de France dans les métiers de la collecte, de la distribution et de la transformation (VIVESCIA).

11'000
PERSONNES

Type

Développement communautaire / Santé

Durée

Octobre 2012 – mai 2014

Lieu

Séméré / Bénin

Avec qui

Le Cœur de Nouricia

Bénin

Population
11., millions (2017)

Revenu par habitant
800 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
40 % (2015)

Taux d'alphabétisation
33 % (2016)

Indice de développement humain
163e pays sur 189 (2018)

Ces dix dernières années, le Bénin a mis en œuvre d’importantes réformes économiques et structurelles, qui ont conduit à des améliorations notables du développement humain. Malgré une croissance modérée du PIB, de 4 à 6 % par an sur les vingt dernières années, la pauvreté reste généralisée et en augmentation. Des difficultés significatives persistent dans le secteur de la santé, la mortalité maternelle et infantile restant élevée. Avec l’un des taux d’alphabétisation les plus faibles du monde (33 %), la qualité de son éducation reste à améliorer. La part des dépenses publiques dans les secteurs de la santé et de l’éducation a sensiblement baissé ces deux dernières années (de 7 à 4 % et de 23 à 4,4 %). Des efforts sont nécessaires pour assurer l’équité en matière de répartition géographique, notamment pour une meilleure gestion de ces deux secteurs.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.