Accroître la sécurité alimentaire

Le projet d’Ace Africa visait à améliorer la sécurité alimentaire et économique de 60 groupements de femmes ruraux dans le district de Bungoma, à l’ouest du pays. Cela devait concerner quelque 1’200 femmes et leurs foyers, soit au total 15'600 personnes. La plupart des femmes souffraient du sida (60%) et près de 80% étaient veuves. Il s’agissait de former les 60 groupements à des pratiques agricoles améliorées afin de leur assurer une source pérenne et diversifiée d’aliments nutritifs. Les surplus étaient destinés à la vente.

Au terme du projet, 60 groupements de femmes, à savoir 1’884 femmes et 7’336 membres de leurs ménages, ont été formés à des pratiques agricoles durables et génératrices de revenus. Les personnes concernées ont atteint la sécurité alimentaire, amélioré leur nutrition et bénéficié de revenus accrus grâce à la vente du surplus de production et des produits carnés et laitiers issus de l’élevage de poules et de chèvres. Le projet a eu pour effets d’améliorer la santé des personnes concernées, en particulier celles atteintes du sida, et d’accroître le nombre d’enfants scolarisés, en raison de l’augmentation des revenus des parents. Au surplus, 20'437 individus ont participé à des séances de sensibilisation à la nutrition.

Fondée en 2003, l’ONG Ace Africa a pour but d’aider les enfants et leurs communautés dans les zones rurales du Kenya et de Tanzanie à parvenir à une meilleure sécurité alimentaire.

1,844
Femmes

Type

Développement communautaire

Durée

Janvier 2014 – décembre 2016

Lieu

Bungoma district / Kenya

Avec qui

Ace Africa

Site internet

www.aceafrica.org

Kenya

Population
49,7 millions (2017)

Revenu par habitant
1,460 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
36 % (2015)

Taux d'alphabétisation
79 % (2016)

Indice de développement humain
142e sur 189 pays (2018)

La situation macroéconomique du Kenya a progressé au cours de la dernière décennie, améliorant le bien-être de sa population. Toutefois, un quart de cette population vit dans un habitat urbain informel, dans des régions rurales arides et semi-arides et reste vulnérable à la pauvreté, aux conflits, au sous-développement structurel et aux maladies. Même si la pauvreté absolue a globalement diminué au niveau national, elle reste élevée comparée aux pays voisins. La scolarisation primaire a atteint 100 %. L’accès aux services domestiques comme l’électricité, une eau potable et des sanitaires, ne cesse de s’améliorer, même si la couverture reste faible (respectivement 23 %, 47 % et 33 %). Le chômage des jeunes et la vulnérabilité au changement climatique restent des défis majeurs.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.